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Championne du cacao, de l’anacarde, de l’hévéa et du coton, la Côte d’Ivoire exporte encore la majorité de ses productions agricoles à l’état brut. Jeune Afrique avance des explications sur le retard pris dans ce domaine.
Année après année, la Côte d’Ivoire confirme son statut de puissance agricole de niveau mondial. Grâce à des politiques incitatives, à la clémence de son climat et à l’extension des surfaces cultivées, le pays est aujourd’hui le premier producteur mondial de cacao, concentrant à lui seul environ 40 % de la production globale. Depuis quatre ans, le pays a franchi la barre des 2 millions de tonnes de fèves récoltées annuellement. Pour la saison en cours, le Conseil café-cacao, qui gère la filière, table sur environ 2,4 millions de tonnes, qui, jusqu’à fin septembre rejoindront les ports d’Abidjan et de San-Pédro.
L’or brun, qui fait vivre environ 5 millions d’Ivoiriens, n’est pas la seule production qui a connu un développement exponentiel au cours de la dernière décennie. En 2020, la récolte d’anacarde a frôlé 850 000 tonnes, en progression de 34 % par rapport aux 634 631 tonnes de l’année précédente. Depuis trois ans, le pays s’est hissé au premier rang mondial des producteurs de noix de cajou, dépassant le Vietnam ou le Brésil.
Premier mondial