malgré les aides européennes, la réforme de la justice traîne toujours – Jeune Afrique

 malgré les aides européennes, la réforme de la justice traîne toujours – Jeune Afrique

Malgré des fonds européens conséquents, la réforme de la justice, promise depuis 2011, semble prendre son temps. Explications.


Partenaire clé de la Tunisie, l’Union européenne (UE) a misé, depuis le changement de régime en 2011, sur le succès de la transition démocratique en apportant son soutien, notamment financier, à la mise en place d’un modèle tunisien. Les résultats des mécanismes d’appui ont justement été au cœur du deuxième sommet Tunisie-UE auquel a participé, les 3 et 4 juin 2021, le président Kaïs Saïed.

Tonneau des Danaïdes ?

Le chef de l’État sait l’importance de ce partenariat, d’autant que la Tunisie est dans une mauvaise passe économique et que l’UE vient de décaisser 300 millions d’euros correspondant à la première tranche d’un prêt. Au total, l’UE aura servi près de dix milliards d’euros sous forme d’aides ou de prêts depuis 2011, dont 100 millions ont été attribués à la réforme de la justice.

Par sa dénomination, le Programme d’appui à la réforme de la justice (PARJ) énonce d’emblée son ambition de soutenir l’une des revendications centrales de la révolution tunisienne. Mais la mise en adéquation des lois, notamment en matière de droits humains, n’est pas vraiment au rendez-vous, malgré les fonds considérables versés par l’UE : le PARJ 1 de 2012 à 2018 avec un apport de 25 millions d’euros, le PARJ 2 de 2015 à 2022 à hauteur de 15 millions d’euros et de 2018 à 2023, le PARJ 3 avec un budget de 60 millions d’euros, dont 50 millions ont été directement versés au budget de l’État.



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