Le général Thierry Burkhard va prendre la tête des armées françaises, avec la fin de Barkhane en vue

 Le général Thierry Burkhard va prendre la tête des armées françaises, avec la fin de Barkhane en vue

Un nouvel homme à la tête de l »armée en France. Le général François Lecointre, chef d’état-major des armées depuis 2017, va quitter ses fonctions le 14 juillet prochain. L’annonce était déjà dans les tuyaux depuis des mois mais a été officialisée par l’Elysée ce dimanche.

« Le général François Lecointre a soumis il y a plusieurs mois au président de la République sa demande de quitter le service actif après le 14 juillet 2021. Le président de la République tient à saluer en lui le grand soldat, le chef militaire et le serviteur de l’État », a déclaré l’Elysée dimanche.

Son mandat aura été marqué par une hausse des moyens des armées, après des années de restrictions budgétaires. Et les derniers mois ont été quelque peu tendus, des tribunes polémiques de militaires publiées dans Valeurs actuelles au double coup d’Etat au Mali, en passant par la mort du président tchadien Idriss Déby, principal allié de la France au Sahel. Néanmoins, François Lecointre dément toute mésentente avec Emmanuel Macron.

« La première raison était d’éviter qu’il y ait une politisation de la fonction du chef d’état-major des armées. Je ne souhaitais pas que que le chef d’état-major des armées parte à l’issue du mandat d’un président de la République, (…) je ne souhaitais pas qu’un chef d’état-major des armées, qui est un chef militaire, soit associé à un politique », a justifié le général Lecointre sur RTL ce dimanche.

C’est Thierry Burkhard, actuel chef d’état-major de l’armée de terre et issu de la Légion étrangère, qui lui succédera. Il aura la lourde tâche de gérer la fin de l’opération Barkhane au Sahel, annoncée cette semaine par Emmanuel Macron. Plus de 5 000 soldats sont actuellement mobilisés sur onze bases militaires.

Après huit ans d’engagement massif, le président français souhaite engager une transformation profonde de la présence française, qui devrait passer par une réduction progressive des effectifs (qui n’a pas encore été détaillée) et par une réorganisation de la lutte antidjihadiste autour d’une « alliance internationale » associant notamment des Européens.

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