La découverte d’un cimetière d’esclaves aux Caraïbes offre de l’espoir aux descendants

 La découverte d’un cimetière d’esclaves aux Caraïbes offre de l’espoir aux descendants

L »histoire des esclaves des Caraïbes émerge de la terre. Des fouilles archéologiques ont permis la découverte d’un cimetière d’esclaves sur l’île néerlandaise de Saint-Eustache, dans les petites Antilles.

La majorité des habitants de Saint-Eustache descend d’esclaves noirs africains. Il est donc très difficile pour eux de connaître l’histoire de leurs familles et même d’où en Afrique, leurs ancêtres sont originaires. Pour de nombreux habitants comme Cherees Timber, cette fouille est l’espoir d’en apprendre un peu plus sur leurs origines.

C’est l’un des plus vastes cimetières d’esclaves découverts dans les Caraïbes. Pour l’instant, 53 corps ont été retrouvés. Parmi eux, des Africains, majoritairement des hommes, qui avaient travaillé sur les plantations. Alexandre Hinton, directeur du centre pour la recherche archéologique de Saint-Eustache, est très optimiste. Plus d’une centaine de dépouilles reposerait dans ce site.

Le « Golden Rock »

Successivement française, néerlandaise et britannique, Saint-Eustache était une plaque tournante du commerce mondial au XVIIIe siècle au point d’être surnommée « Golden Rock », le rocher d’or. Les esclaves travaillaient dans des plantations de cannes à sucre, de tabac et de coton. Les dépouilles permettent de révéler de nombreuses informations jusqu’alors inconnues sur leurs conditions de vie, leur régime alimentaire, leur foi et leurs coutumes.

C’est un apport très important pour les archéologues et historiens parce que la plupart des traces historiques de l’esclavage des Caraïbes, jusque-là, sont celles écrites par les propriétaires d’esclaves.

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