« Haut et fort » de Nabil Ayouch, une ode à la liberté pour les jeunes Marocains

 « Haut et fort » de Nabil Ayouch, une ode à la liberté pour les jeunes Marocains

C’est le premier film marocain depuis près de 60 ans à prétendre à cette récompense. Le film « Haut et fort » du réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch est en compétition pour la Palme d’or du Festival de Cannes. Il met en scène un grand cri de liberté de la jeunesse de Casablanca.

Le film raconte l’histoire d’un ancien rappeur, Anas Bahaus, qui décide de tout arrêter pour transmettre aux jeunes sa passion du rap et du hip-hop. En arrivant dans le centre culturel de Sidi Moumen, il rencontre des jeunes qui ont des choses à raconter mais n’ont pas les armes pour le faire. Pendant un an, il va se consacrer à leur transmettre sa passion pour le hip-hop et les valeurs de cette culture.

Parmi les thèmes du film, on retrouve le conflit entre les générations, la condition des filles et le rapport à la religion. Mais c’est surtout une ode à la liberté d’expression de cette **jeunesse des quartiers défavorisés.**

Sidi Moumen, un lieu où la passion du rap peut éclore

Les centres culturels sont des lieux importants pour le réalisateur Nabil Ayouch, très attaché à la Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Sarcelles, en banlieue parisienne, qu’il a fréquentée dans son enfance. Des années plus tard, il s’est s’impliqué dans la création du centre culturel de Sidi Moumen, où se déroule le film.

Le film se situe à la frontière entre le documentaire et la fiction. La plupart des jeunes qui jouent dans le film sont inscrits au centre culturel. Anas Basbousi, quant à lui, joue un rôle proche de sa propre vie. Ancien rappeur, il est à l’origine du projet de « Positive School of Hip Hop » pour émanciper les jeunes Marocains par le rap.

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