Affaire Pegasus : 1000 personnes ont manifesté à Budapest pour demander la démission du gouvernement

 Affaire Pegasus : 1000 personnes ont manifesté à Budapest pour demander la démission du gouvernement

Au moins 300 Hongrois auraient été visés par le logiciel israélien Pegasus. D »après l’enquête internationale du consortium international de journalistes autour de l’association Forbidden Stories, des journalistes, des avocats et des opposants politiques auraient été mis sous écoute par leur gouvernement. Ce lundi à Budapest, il étaient plusieurs milliers à manifester contre la surveillance généralisée.

Le logiciel espion Pegasus s’infiltre dans les smartphones. Il permet de contrôler les micros et les caméras, d’accéder aux communications, même cryptées et à toutes les photos et vidéos du téléphone. Dans le cas des journalistes, les hackers peuvent accéder aux conversations avec les sources.

« Chaque pays a besoin de tels outils » Judit Varga, ministre de la justice

La manifestation de ce lundi a été organisée par plusieurs partis d’opposition hongrois, parmi lesquels le parti centriste Momentum (en violet) et le parti libéral DK (en bleu). Ils demandent la démission du gouvernement de Viktor Orbán.

Le gouvernement n’a, de son côté, ni confirmé ni infirmé avoir utilisé le logiciel Pegasus, mais a soutenu que toutes les activités de surveillance secrète étaient menées conformément à la loi hongroise.

A Bruxelles, la semaine dernière, la ministre de la Justice Judit Varga n’a pas voulu dire si la Hongrie avait acheté le logiciel d’espionnage, mais a déclaré aux journalistes que « Chaque pays a besoin de tels outils ! […] C’est une illusion si quelqu’un essaie d’en faire un problème« , a-t-elle déclaré.

Emmanuel Macron peut-être sous écoute

En France, une enquête a été ouverte sur l’espionnage présumé du président Emmanuel Macron et de plusieurs personnalités politiques et médiatiques par le gouvernement marocain.

Le ministre israélien de la défense Benny Gantz est attendu à Paris cette semaine pour évoquer la responsabilité de la société israélienne productrice de Pegasus : NSO Group.

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